Depuis Ouarzazate nous prenons la route pour Zagora, ville à partir de laquelle s' organisent toutes les expéditions dans le désert.
Il y a peu de touristes en été. Les températures flirtent avec les 50° et le ramadan n'arrange pas les choses.
Nous nous sentons agressés par les rabateurs qui ne nous incitent qu'à fuir la ville.
Au fait, quel est ici le mot qui comporte le plus de "i"?
Ilictriciti!
C'est justement l'électricité du camion qui nous lâche à Zagora.
Notre trip dans le désert va devoir se faire sans douche ni frigo...
Après une nuit dans le noir sur un parking, nous filons vers Mhamid, la dernière étape avant le sable.
Il fait terriblement chaud, un peu comme si nous étions sous un sèche cheveux géant.
Nous profitons d'une dernière piscine.
Les départs ne se font qu'à partir de 17h, au moment où le sable commence à se durcir.
Nous hésitons à prendre un guide avec nous. Pas tant à cause de la conduite sur sable (nous sommes bien équipés et assez expérimentés), mais aussi par peur de se perdre. On nous indique que la trace du GPS n'est pas forcément fiable, car la piste change en fonction des dunes mouvantes.
Nous optons pour la décision la plus sage et demandons à Saïd de nous accompagner.
Nous avons bien fait car à peine partis le vent se lève et la tempête de sable nous coupe de tout repères visuels.
Après 60 kils dans le dunes, nous parvenons au bivouac de Chegaga dans la nuit.
